Le 15 septembre 2022, le maire de Bondy prenait un arrêté pour limiter la circulation sur le pont de la gare. Cette limitation aurait dû être appliquée depuis… 1958. En effet, le pont ne devrait pas supporter de poids supérieurs à 4,5 tonnes. Les véhicules de plus de 3,3 mètres et de 3,5 tonnes y sont donc interdits désormais.
En tout cas, c’est ce qui était prévu mais chacun.e peut constater que les camions sont nombreux à emprunter le pont malgré l’interdiction.
On peut douter de l’honnêteté de la Société des Grands Projets (SGP), établissement public chargé de concevoir et construire le réseau de transport Grand Paris Express, quand elle jure que ses camions n’emprunteront pas le pont. On se rappelle que Monsieur Monteils, le Président du Directoire de la SGP, écrivait dans un courrier de décembre 2021 que "bien entendu la solidité du Pont avait été vérifiée et qu'il supporterait le passage des camions de la SGP". Ce qui était complètement faux.
Et si un accident devait arriver, on parie qu’ils incrimineront leur chauffeur.
La réfection du pont coûterait entre 5 et 8 millions d’euros. La ville ne peut pas le payer seule. Faut-il continuer à faire traverser les lignes de train à pied par les usagers du bus 346 ? Pour l’instant, ils sont les seuls à subir les effets de l’arrêté. Est-ce que cela a vocation à durer éternellement ? Ou bien la mairie va-t-elle enfin exiger de la SGP ou de l’État les dotations nécessaires à la reconstruction du pont ?
Nous demandons en urgence la pose d’une barre qui empêche le passage des camions de plus de 3,3 mètres ou tout autre dispositif limitant le passage aux véhicules légers et une initiative locale pour exiger de l’État et de la SGP que les travaux sur le pont soient effectués à l’occasion des travaux pour la ligne 15.