Rendez-vous bondynois au 40 boulevard Voltaire (11ème), entre la rue Oberkampf et le boulevard Voltaire, devant le Crédit du Nord.

Macron espérait sans doute que l’utilisation du 49.3 et le rejet de la motion de censure à 9 voix près suffiraient à abattre les gens qui sont engagés dans la grève depuis des semaines pour ne pas perdre encore deux ans de vie au travail.

La mobilisation du jeudi 23 a pourtant été historique.

Et elle doit encore s’accentuer mardi 28 mars.

Il s’agit bien sûr d’empêcher cette réforme d’être appliquée. Nous le pouvons : nous avons déjà gagné dans le passé qu’une loi votée ne soit pas promulguée avec le CPE, sous Villepin.

L’enjeu en vaut la chandelle : la durée des métiers pénibles ne doit pas être prolongée quand on sait que dès 50 ans, les salariés sont perclus de douleurs. Et pour tous les autres, c’est de toute façon nécessaire pour le droit de vivre, qui ne se résume pas à travailler pour un patron.

Aujourd’hui, le mépris tranquille affiché par Macron n'a fait qu'augmenter la colère : en effet, il s’agit ni plus ni moins que d’une question de dignité. En se lançant dans un bras de fer avec le peuple, le président croit mater pour longtemps l’esprit de résistance qui empêche sa réforme. S la mobilisation faiblit, qui sait les reculs qui nous seront imposés encore demain ?

Gagner contre Macron maintenant, c’est la perspective de mettre un point d’arrêt à toutes les politiques répressives et anti-sociales de ce gouvernement.

Et poursuivre la mobilisation, c’est remettre la démocratie sur ses pieds : le peuple doit décider et il refuse ce nouveau recul de ses droits, qui n’est même pas nécessaire (le régime est excédentaire).

Le mardi 28 mars, il s’agit bien pour le peuple de défendre sa dignité.

Autant dire qu’à Bondy autrement, nous considérons que c’est le début nécessaire pour que la population reprenne la main sur son destin.

La manifestation partira à 14heures de République.

A priori, le meilleur moyen de la rejoindre est de partir du bus 351 (arrêt Polissard) à 13h15.