Après 15 ans d’existence, Basta! ne manque ni d’envie, ni d’espoir, ni de projets ! Pour les mener à bien et continuer de vous proposer un journalisme indépendant et au service des biens communs, nous avons besoin de votre soutien.
Sauver ce qui demeure de l’hôpital public et d’un accès déjà inéquitable aux soins. Maintenir ce qui reste de l’école publique, dont on connaît les nombreuses imperfections et limites. Préserver les forêts existantes, indispensables à la biodiversité, mais déjà trop abîmées. Manifester des mois durant contre un énième projet inutile pour sauver de la destruction quelques hectares de terres et d’écosystèmes fragiles. Ou pour amortir les conséquences d’une sempiternelle réforme des retraites, limiter les discriminations engendrées par une nouvelle loi sur l’immigration, rendre moins brutale une énième réforme de l’Assurance-chômage. Tenter de limiter la hausse des températures de notre planète à 1,5°C, 2°C ou 3°C, on ne sait plus trop. Tout cela est nécessaire, mais désormais pas suffisamment enthousiasmant pour arriver à véritablement changer les choses.
Nos biens communs
Tous ces combats d’intérêt général, basta! les raconte, les accompagne, en éclaire les enjeux depuis bientôt 15 ans, avec pour objectif d’informer pour aider à ce que la société avance dans le bon sens ! Mais est-ce suffisant ? Vous, lecteurs et lectrices, comme nous journalistes, toutes et tous soucieux des défis à relever dans les années qui viennent, nous le pressentons : l’ambiance n’est pas à la fête, bien des régressions menacent. Les logiques de prédation des biens publics comme du monde vivant poursuivent leur œuvre dévastatrice. Partout, la tentation du repli, qu’il soit fataliste (« À quoi bon ? »), égoïste (« Laissez-moi consommer tranquille »), identitaire (« Les hommes blancs et les riches d’abord ») ou pollueur (« Après moi le déluge ») continue de progresser. Le risque est grand que la lassitude ou l’accablement s’enracinent chez tous ceux qui refusent cette perspective consternante.
Il nous faut donc redoubler d’efforts, trouver un second souffle ! D’autant que partout, l’envie demeure de ne pas abandonner, de ne pas laisser saccager nos biens communs, de ne pas démanteler nos services publics – et même de grandement les améliorer et les étendre –, de poursuivre les batailles pour l’émancipation redynamisée par la vague #MeToo, de ne pas léguer une planète inhabitable à nos descendants. Cette envie est bien là, vivace malgré tous les obstacles.
C’est cette envie, ces espoirs, que basta! souhaite désormais raconter davantage. En mettant l’accent sur « nos biens communs », au sens large : en premier lieu la planète sur laquelle nous vivons, et sa splendide diversité – son eau, ses forêts, ses écosystèmes, ses habitants humains et « non humains », ses terres nourricières ; « Nos biens communs », ce sont aussi ceux que nous avons patiemment construits, à force de batailles contre les oppressions, en particulier en France et en Europe : la Sécurité sociale qui permet à chacun de se soigner ou de ne pas sombrer dans la misère, quelles que soient les contingences de la vie ; l’école et les universités publiques pour accéder à la connaissance ; ces besoins fondamentaux qui ne devraient pas être soumis à la prédation des égoïsmes fortunés tels l’énergie ou les transports… « Nos biens communs », ce sont enfin nos libertés, à partir du moment où elles ne nuisent pas à autrui, ce sont nos aspirations à l’émancipation et à l’égalité de traitement.
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